Federgon soutient la vision du ministre wallon de l'Emploi et de l'Économie Jeholet de réformer les cellules de reconversion par analogie avec les modèles flamand et bruxellois d'outplacement. Les chances des travailleurs licenciés de retrouver un emploi augmentent, pour autant qu'ils puissent bénéficier d'un accompagnement adéquat. Le secteur de l'outplacement est le candidat par excellence pour fournir cet accompagnement.

Ce matin, le ministre wallon de l'Emploi Pierre-Yves Jeholet a annoncé qu'il souhaitait réformer les cellules de reconversion wallonnes sur le modèle de l'outplacement, tel qu'il existe en Flandre et à Bruxelles. Federgon, la fédération patronale des prestataires de services RH privés, veut lui emboîter le pas. « Plus de quatre-vingt entreprises de l'outplacement ont déjà fait leurs preuves en Flandre et à Bruxelles », répond Thierry Devillez, directeur Wallonie-Bruxelles chez Federgon. « Un licenciement est un moment intense et singulièrement difficile pour le travailleur. C'est précisément à ce moment-là qu'il faut lui fournir un accompagnement humain et professionnel. »

Le bon moment

Le ministre Jeholet prend sa décision à un moment où le marché du travail le réclame. Le climat économique négatif pèse sur les entreprises, entraînant de plus en plus souvent des licenciements collectifs, voire des faillites. D'autre part, les tensions sur le marché du travail sont encore très fortes. Des conseils appropriés sont donc indispensables pour réorienter les personnes et leur donner les moyens de retrouver leur place sur le marché du travail.

« Le secteur de l'outplacement a montré depuis de nombreuses années qu'il pouvait faire face à la situation sur le marché du travail, tant lors d’un licenciement collectif que lors d’un licenciement individuel », déclare M. Devillez. L'affaiblissement du climat économique et la tension sur le marché du travail se traduisent par une augmentation du nombre de trajets d'outplacement entamés, mais aussi par un taux de placement plus élevé. 2024 a été une année record, avec un taux de réinsertion de 64,6% après des licenciements collectifs dans les 6 mois d’accompagnement.

« Le marché du travail est à la recherche de talents », conclut M. Devillez. « Un licenciement peut être une période très turbulente qui crée beaucoup d'incertitude, mais le secteur de l'outplacement est prêt à aider les gens à retrouver leur place sur le marché du travail. Les consultants des bureaux d’outplacement possèdent les compétences, les outils et le réseau pour aider les travailleurs dans leur recherche d’emploi et dans leur reconversion éventuelle. Plus de 80 entreprises de Federgon veulent relever le gant avec le ministre Jeholet. »