En résumé : dans le contexte actuel, nos 14 employés continuent à travailler à 100% (personne n’est mis en chômage partiel ou complet). Nous contribuons non seulement à assumer notre mission, qui est de coacher 1.000 chercheurs d’emploi dans leur parcours vers un emploi durable, mais aussi à assurer la sécurité d’emploi de nos collaborateurs.
A) Conditions préexistantes qui ont joué en notre faveur :
- Nous étions déjà dotés d’un système CRM très performant qui permet de programmer et reprogrammer des sessions et d’automatiser la communication par e-mail avec nos clients.
- Tous les coaches disposaient déjà d’un ordinateur portable, et tout était configuré.
- Nous avons l’habitude de bouger et de changer de bureau/locaux.
B) Actions concrètes que nous avons entreprises :
- Quand nous avons vu clairement ce qui était en train d’arriver, nous avons réfléchi et pris une décision cruciale : comme notre mission (« mettre les talents et les passions au travail ») reste et restera aussi pertinente qu’auparavant, nous ne pouvons pas nous arrêter
- Communiquer cette décision aux collaborateurs
- Communiquer avec les sponsors (Actiris, VDAB, Fonds social européen, ...)
- Communiquer avec les clients existants
- Communiquer avec les nouveaux clients potentiels (site Web)
- Optimiser notre plateforme de chat vidéo et adapter le CRM pour faciliter cette communication
- Adapter nos outils et méthodologies basés sur une interaction en face-à-face
- Demander de la flexibilité aux sponsors, en particulier en ce qui concerne les preuves de réalisation, à l’heure où il n’est pas possible d’avoir des documents signés, etc.
C) Risques et mesures :
Si cela dure trop longtemps, nous craignons que :
- les demandeurs d’emploi ne perdent leur enthousiasme (comme le marché du travail est trop difficile, certaines personnes vont penser que ça ne vaut pas la peine d’investir des efforts et du temps pour chercher un emploi dans ces circonstances) ;
- les coaches ne voient diminuer leur bien-être au travail, étant donné que la plupart d’entre eux sont des personnes très "sociables" et qu’être face à un ordinateur toute la journée est loin d’être une formule idéale pour eux.
Nous essayons de compenser cela :
1. En continuant à communiquer en permanence avec nos collaborateurs, de manière à optimiser leur situation de travail à domicile et à être aussi réactif que possible.
Par exemple :
- Une coach a demandé à réduire son nombre d’heures par semaine, et une autre était disposée à reprendre ces heures.
- Une coach m’a dit qu’elle avait eu, il y a quelques années, un problème de douleurs cervicales et qu’elle craignait de voir ce problème réapparaître si elle devait continuer à travailler pendant plusieurs semaines encore avec un ordinateur portable. Le lendemain, elle a reçu un clavier à la maison ; ainsi, elle a pu placer l’ordinateur plus haut, ce qui est beaucoup plus confortable pour elle.
2. En continuant à motiver nos bénéficiaires, malgré le fait que la totalité des processus de sélection est quasi à l’arrêt et que le marché du travail va devenir à coup sûr plus difficile qu’avant. Ils ne sont pas seuls, ils peuvent compter sur nous pour les aider !
