Des parlementaires du sp.a et du CD&V ont introduit au Parlement fédéral de nouvelles propositions de loi concernant le travail intérimaire. Pour Federgon, ces propositions sont soit totalement inacceptables, soit tout à fait dépassées.
En effet, parmi les points proposés, plusieurs ne sont plus d’actualité, car il s’agit de points qui ont déjà été mis en œuvre, comme la suppression de la règle des 48 heures, le droit de vote des travailleurs intérimaires dans le cadre des élections sociales, ou encore les jours fériés situés entre des contrats (journaliers). De même, les mesures visant à tenir compte de l'ancienneté en cas d’engagement ultérieur chez l'utilisateur ont été reprises dans la loi sur le statut unique.
Enfin, et surtout, serions-nous tentés de préciser, parmi ces propositions de loi, il en est qui interfèrent totalement avec la concertation sociale qui a lieu au sein du secteur du travail intérimaire ou au niveau interprofessionnel, notamment sur la question des contrats journaliers successifs qui est examinée au Conseil national du Travail.
Federgon entend rappeler le rôle essentiel de la concertation sociale dans le cadre de toute initiative prise relative au secteur du travail intérimaire.