La Belgique était l’un des derniers pays européens n’autorisant pas le travail intérimaire dans le secteur public. Mais, depuis le 1er février dernier, c’est de l’histoire ancienne.
En effet, après plusieurs années de démarches menées par Federgon auprès de différents ministres et gouvernements, les entreprises de travail intérimaire peuvent désormais mettre des travailleurs intérimaires à disposition des administrations publiques ou d’entreprises telles que la SNCB ou Proximus, et ce pour les mêmes motifs que ceux qui s’appliquent dans le secteur privé.
Cette ouverture confirme le rôle central des entreprises de travail intérimaire sur le marché de l’emploi, que ce soit pour le secteur privé ou pour le secteur public. Au fil des ans, le secteur du travail intérimaire a développé des compétences et une expérience qui doivent profiter aujourd’hui à tout employeur en Belgique. Des collaborations peuvent donc désormais aussi voir le jour au sein de la fonction publique fédérale, et Federgon s’en réjouit.
Il s’agit de nouvelles opportunités pour le secteur du travail intérimaire et pour la fonction publique, dans la mesure où ces collaborations répondront aux objectifs poursuivis tant par le secteur public que par le marché du travail. Parmi ces objectifs, citons notamment : permettre une organisation souple, où le travail intérimaire apporte une réponse aux fluctuations du volume de travail, ou encore être un outil GRH de diversité, en permettant d’élargir la base de recrutement par l’accès à un public de demandeurs d’emploi plus diversifié.