Depuis longtemps déjà, le secteur de l’intérim investit dans la digitalisation de ses activités. Le secteur était notamment le premier à proposer des titres-repas électroniques. Voici deux ans, il a également lancé une plateforme sectorielle pour l’envoi, la gestion, la signature et l’archivage des contrats de travail intérimaire électroniques. Aujourd’hui, la quasi-totalité des contrats d’intérim sont signés électroniquement et d’autres secteurs ont également manifesté leur intérêt d’utiliser des contrats de travail électroniques. Un succès qui ne doit cependant pas éclipser l’étape suivante : la digitalisation des autres documents sociaux tels que les règlements de travail, fiches de salaire, décomptes individuels, etc.
Mi-février, le ministre fédéral de l'Agenda numérique et de la Simplification administrative, Philippe De Backer, a ainsi visité une agence d’intérim entièrement digitale. Il a indiqué, à cette occasion, que la digitalisation ne devait pas se limiter à convertir des documents papier en PDF. Digitaliser, c’est avant tout simplifier et optimiser les processus, ainsi que supprimer les documents inutiles là où cela s’avère nécessaire. Et de conclure que la simplification administrative est un investissement qui rapporte aussi aux travailleurs intérimaires.
Federgon est fière des résultats engrangés par le secteur de l’intérim. La Fédération entend ainsi poursuivre ses efforts afin de respecter l’agenda numérique et confirmer, une fois encore, le rôle de pionnier du secteur.