Notre marché du travail d’aujourd’hui se décline en trois mots clés : transitions, digitalisation et formation tout au long de la vie.
En dépit de tous les efforts déployés par le gouvernement fédéral et les gouvernements régionaux pour créer des emplois et baisser les charges salariales, les défis restent importants et il y a encore beaucoup à faire pour notre marché du travail, notamment pour éliminer les inadéquations entre l’offre et la demande et relever le taux d’activité. Aujourd’hui, on ne peut pas dire que le marché du travail est en bonne santé, non, notre marché du travail a la fièvre. Il souffre de l’évolution démographique et de la pénurie de main-d’œuvre. Les entreprises ne sont plus en quête de l’oiseau rare, elles recherchent actuellement des collaborateurs qui ont les attitudes et compétences adéquates. Le nombre de postes non pourvus n’a jamais été aussi élevé, et ce dans quasiment toutes les sous-régions du pays. Ce phénomène concerne des emplois hautement qualifiés, mais aussi moyennement et faiblement qualifiés.
Transitions. L’accompagnement des transitions sur notre marché du travail est appelé à prendre de plus en plus d’importance. Transitions au sein des entreprises, transitions entre entreprises et transitions entre secteurs. L’importance de l’aspect intersectoriel va croissant. Les prestataires de services RH ont un rôle essentiel à jouer dans ce contexte. Que ce soit en termes d’expertise ou en termes de possibilités légales, les prestataires de services RH privés sont incontournables.
Digitalisation. La digitalisation reste aussi un défi de taille. Quel sera l’impact de l’automatisation, de l’intelligence artificielle et de la robotisation, qui s’imposent un peu partout ? Des emplois vont disparaître, mais de nouveaux seront créés, nous en sommes persuadés.
Formation tout au long de la vie. La formation tout au long de la vie devient une évidence. Sur les bancs de l’école, nous devons ‘apprendre à apprendre’, et c’est là une compétence de base qui sera la clé de notre carrière future et qui nous permettra de continuer à évoluer et de maintenir nos compétences à niveau. D’autre part, les ‘soft skills’ prennent une importance de plus en plus grande. Chaque individu est ‘propriétaire’ de sa carrière et responsable de sa propre employabilité. Bien entendu, les pouvoirs publics et les entreprises doivent aussi prendre leurs responsabilités dans ce domaine de l’employabilité.
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