L’impact de la crise du Coronavirus sur le secteur des titres-services est énorme. De nombreuses entreprises ont déjà décidé de cesser leurs activités jusqu’au 5 avril inclus. Federgon a pu obtenir que les entreprises qui doivent suspendre leurs activités en raison de la crise actuelle puissent recourir au chômage économique pour cause de force majeure, et c’est un point positif à souligner. Mais, les entreprises titres-services qui veulent continuer à travailler le peuvent également.
À ce jour, les diverses autorités ont déjà pris des mesures très concrètes pour aider financièrement les aides-ménagères qui se retrouvent en chômage économique en raison de la crise. Mais, nous devons aussi oser pousser la réflexion plus loin et penser à l’avenir. Il faut indubitablement mettre tout en œuvre pour sauvegarder à terme l’emploi des 140.000 aides-ménagères que compte le secteur.
L’impact financier pour le secteur des titres-services sera de toute façon énorme. Il est primordial que les entreprises titres-services puissent surmonter cette période difficile et que le secteur puisse redémarrer le plus rapidement possible à l’issue de cette crise. Federgon se tourne du côté des autorités, tant fédérales que régionales, pour leur demander de soutenir le secteur. Depuis la semaine dernière déjà, la fédération est en contact étroit avec le cabinet du ministre flamand de l’Emploi et plaide pour que les mesures nécessaires soient prises afin d’aider le secteur des titres-services à surmonter cette période extrêmement difficile.
Depuis le début de la crise, Federgon entretient également un dialogue continu avec les autorités régionales de Bruxelles et de Wallonie pour identifier les meilleurs moyens d’assurer la sécurité et la survie du secteur. Si aucune solution n’est encore définitivement acquise à ce jour, Federgon rappelle la nécessité pour les régions, d’une part de compléter les revenus de remplacement des aides-ménagères afin de leur assurer des moyens d’existence décents, et d’autre part de soutenir les entreprises afin qu’elles puissent survivre au choc et garantir une remise au travail dans les meilleures conditions une fois que l’activité économique pourra reprendre.
Notre principale préoccupation est de faire en sorte que le cap de cette période difficile puisse être franchi, et ce bien entendu dans l’intérêt des aides-ménagères et des familles, mais aussi dans l’intérêt des entreprises qui assurent l’emploi dans le secteur.