Les syndicats annoncent une journée de grève pour le 18 novembre prochain alors même que les négociations se déroulent de manière constructive et ne sont pas encore terminées ; des réunions sont en effet encore prévues au calendrier après le 18 novembre. Ce n’est pas une manière correcte de négocier, estime Federgon, la fédération des prestataires de services RH, qui représente entre autres le secteur des titres-services. Federgon est déçue face à cette évolution de la situation.
"Nous savions que les négociations sectorielles ne seraient pas faciles", déclare Ann Cattelain, CEO de Federgon. "Mais nous avons fait tout ce que nous avons pu jusqu'à présent pour que ces négociations se déroulent dans un climat serein et dans le respect du calendrier convenu. Sur le fond, nous avons accepté de nombreux points du cahier de revendications des syndicats, y compris les revendications relatives au pouvoir d’achat. Il est désormais bien connu que le secteur des titres-services est sous-financé, ce qui fait que les attentes souvent justifiées de nos aides-ménagers(ères) sont de plus en plus en décalage, et même aujourd’hui ne sont plus compatibles, avec la capacité des employeurs à y répondre. Néanmoins, nous mettons tout en œuvre, dans la limite de nos possibilités, pour que les négociations aboutissent, notamment dans l'intérêt de nos 150 000 aides-ménagers(ères). Nous tenons à rappeler que le politique a les cartes en main pour améliorer durablement le financement de ce secteur à haute valeur ajoutée sociale", souligne encore Ann Cattelain. "Nous appelons une nouvelle fois à un dialogue constructif et réaliste. C’est la seule solution pour parvenir à conclure un accord durable et réalisable, ensemble et dans l'intérêt du secteur."