Federgon, la fédération des prestataires de services RH qui représente entre autres le secteur des titres-services, est satisfaite que les entreprises titres-services puissent continuer à offrir leurs services et que les aides-ménagères puissent continuer à travailler. Logique : le secteur est aujourd’hui un maillon essentiel qui, en faisant en sorte que la combinaison entre vie professionnelle et vie familiale reste possible, contribue entre autres à ce que les travailleurs des soins de santé, du secteur médical et d’autres secteurs cruciaux puissent continuer à assumer leur difficile mission.
Federgon souligne résolument qu’il ne peut être fait appel aux aides-ménagères que dans la mesure où TOUTES les consignes de sécurité sont strictement respectées à la fois par le client, par l’aide-ménagère et par l’entreprise titres-services. Le secteur se réfère aux protocoles fixés par les régions ainsi qu’aux consignes de sécurité sectorielles édictées au niveau fédéral.
« Il est important que tout le monde prenne ses responsabilités », déclare Ann Cattelain, CEO de Federgon. « L’aide-ménagère ne peut pas venir travailler lorsque le client ou l’une des personnes de son foyer est malade ou en quarantaine. De même, l’aide-ménagère ne peut pas nettoyer si elle-même présente des symptômes de la maladie ou doit se mettre en quarantaine. Nous appelons chacun et chacune à respecter ce principe de manière stricte et à se conformer scrupuleusement aux consignes de sécurité », souligne Ann Cattelain.
Si, en dehors des circonstances précitées, un client décommande son aide-ménagère, les conséquences varient selon la région. Le principe de base est qu’en cas d’annulation de prestations due à une annulation de la part d’un client, les conditions commerciales individuelles doivent être respectées. L’entreprise titres-services mettra tout en œuvre pour procurer des remplacements à l’aide-ménagère. Si cela n’est pas possible, la règle est que l’aide-ménagère est mise en chômage temporaire, ce qui lui assure un revenu de remplacement.
A Bruxelles, lorsque des prestations sont annulées, l’entreprise titres-services recherche d’abord un remplacement ; en cas d’impossibilité, l’aide-ménagère sera indemnisée par le chômage temporaire.
En Wallonie, en cas d’annulation, il peut être fait appel au système d’interventions salariales prévu par le gouvernement wallon ; à côté de cela, il y a aussi toujours la possibilité du chômage temporaire.
En Flandre, les directives du gouvernement prévoient que si le client annule moins de 48h avant la prestation, le client est tenu de payer la prestation conformément à ce qui était convenu. L’entreprise titres-services recherche en premier lieu une alternative pour l’aide-ménagère. Si cela n’est pas possible, l’aide-ménagère reçoit tout de même son salaire pour cette prestation annulée. En cas d’annulations plus de 48h avant la prestation, l’aide-ménagère recevra une allocation via le chômage temporaire.
« Aujourd’hui, la santé des aides-ménagères et des clients passe avant tout », souligne Ann Cattelain. « Il est important que les aides-ménagères puissent continuer à exercer leur métier en toute sécurité au cours des prochaines semaines. Les entreprises titres-services, les aides-ménagères et les clients doivent, toutes et tous sans exception, respecter à 100% les consignes de sécurité ; ce n’est qu’ainsi que nous prendrons soin les uns des autres », indique encore Ann Cattelain.