Une enquête de L'Echo montre que les entreprises ne sont pas favorables à la prime de 1 000 euros destinée à inciter les employeurs à réembaucher les malades de longue durée. Sur le budget prévu de 8,75 millions d'euros, à peine 5 % ont été utilisés. Pour Federgon, le message est clair : « Pour réellement parvenir à une réintégration solide sur le marché du travail, l’accompagnement est indispensable. »

plusieurs chiffres du rapport soulignent qu’il est important que les instruments du marché du travail spécialisés en la matière reçoivent un soutien supplémentaire de la part des pouvoirs publics.

Federgon, la fédération des prestataires de services RH, souhaite que la question des malades de longue durée figure en tête des priorités lors des prochaines négociations gouvernementales. A cet égard, un accompagnement obligatoire pour ceux qui peuvent encore travailler est beaucoup plus stimulant que des sanctions plus sévères.

Jamais la Belgique n'a compté autant de personnes en situation d'incapacité de travail de longue durée qu'aujourd'hui. Selon les rapports de l'INAMI, plus de 500 000 personnes sont absentes du travail pendant plus de 12 mois pour des raisons médicales. Au cours de ces cinq dernières années, ce nombre a augmenté d'un quart.

C'est le moment idéal pour proposer une nouvelle vision du licenciement et des transitions. La vision d’une société qui donne la priorité à la sécurité de carrière.

Donner aux malades de longue durée toutes les chances de se réintégrer professionnellement en bénéficiant de l'accompagnement de prestataires de services privés agréés. C'est l’objectif que poursuivent conjointement Federgon et le ministre des Affaires sociales, Frank Vandenbroucke

Le 21 mars est la Journée internationale contre la discrimination et le racisme. Federgon, le réseau pour l'emploi, profite de cette occasion pour lancer des propositions visant à favoriser l'intégration durable des personnes issues de l'immigration sur notre marché du travail.