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Qui gagne la lutte contre le chômage ?

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Forem, ONEM, MIRE, CPAS, … Qui ne se perd pas dans tous ces noms barbares ? Et il en existe encore tant d’autres…

Tous ont un ou plusieurs rôles à remplir dans la grande question du chômage et de la (re)mise au travail.

Et souvent, l’homme de la rue pense que « l’État » s’occupe de tous les aspects qui concernent le chômage et les chômeurs.

Rien n’est moins vrai aujourd’hui. Et tant mieux.

Derrière ces noms et, en tout premier lieu, celui du Forem, ce sont une nuée, une constellation d’acteurs qui sont mobilisés et participent, avec leur expertise, à cet immense champ d’actions qu’est la résolution du problème du chômage, l’épanouissement des personnes par le travail et la satisfaction des entreprises par l’arrivée de compétences.

Le Forem ne fait pas tout

Ainsi, si le Forem semble déjà grand, il n’est pas capable, seul, d’assurer toutes les fonctions nécessaires, avec l’expertise suffisante. Sans compter que le marché de l’emploi fluctue : vaches grasses, vaches maigres, il faut savoir conserver de l’agilité selon l’importance des flux attendus, mais aussi des caractéristiques des personnes à accompagner.

À titre d’exemple, un jeune non qualifié et sans expérience ne s’accompagne pas exactement comme un travailleur de plus de 45 ans, expérimenté et victime d’un licenciement. Pas plus qu’une personne proche (mois d’un an de chômage) ou, au contraire, très éloignée de l’emploi (plus de deux ans de chômage).

Un exemple

En avril dernier, le Forem a lancé, comme il le fait régulièrement, un appel au marché pour que tous les opérateurs disponibles (asbl, entreprises, services publics) puissent lui venir en aide pour compléter et renforcer ses services dans ses missions. Cet appel intitulé « Appui aux parcours vers l’emploi » a suscité la réponse de pas moins de 130 opérateurs pour 566 projets.

Bien entendu, chaque opérateur et chaque projet devait s’inscrire dans les priorités édictées et orientées vers des solutions adaptées aux diverses catégories de publics.

Le secteur associatif s’est vu reconnaître pour réaliser 182 projets, le secteur privé marchand a été mis en charge de 89 projets et le secteur public (et l’enseignement), de 10 projets.

On peut y voir la maturité et l’ouverture de ce qui souvent apparaît comme une grande machine dont on observe qu’il n’hésite pas à recourir, et depuis longtemps, à cette expertise spécialisée.

Les secteurs marchand et non marchand constituent une part non négligeable des solutions aux demandeurs d’emploi.

Si tous ces acteurs participent au résultat, leur apport reste réduit. Pour cet appel, le montant des subventions octroyées s’élèvera à un peu moins de 35 millions et demi d’euros pour la période 2022-2024. Même si le Forem finance nombre d’autres projets que celui-ci, à comparer au budget global du Forem, il reste encore l’acteur central, loin devant le soutien et l’apport des tiers.

Pourtant, chez Federgon, nous pensons qu’il convient de mobiliser toujours plus et mieux les expertises les plus proches du terrain, au quotidien, gage de succès dans toutes les missions, dont celle de la mise à l’emploi.

Un pour tous, tous pour un

Une leçon à retenir, comme dans les Trois Mousquetaires, ou la devise de la Belgique, nous ne serons jamais assez nombreux pour apporter toutes les solutions nécessaires et utiles afin de mettre au travail les demandeurs d’emploi, remettre au travail les malades qui le peuvent et le souhaitent, les primo-arrivants, …

Et Federgon se réjouit que l’expertise des entreprises qu’elle représente (intérim, well-being, outplacement, learning & development, etc.), ait compté pour 40% des projets et des budgets de cet appel à projets du Forem.


Contact

Thierry Devillez

Directeur Wallonie-Bruxelles

+32 2 203 38 03
communication@federgon.be