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Le PFI intérim en Wallonie : stop ou encore ?

|   IntérimNewsletters

Pendant de très nombreuses années, Federgon a plaidé pour la création d’un système permettant d’associer formation, théorique ou sur le terrain, et périodes de travail. Le tout orchestré par un « poisson-pilote » expérimenté en matière de marché du travail, comme l’est une agence de travail intérimaire, afin d’offrir un outil supplémentaire d’insertion durable à certains types de demandeurs d’emploi.

Ainsi naquit une variante du « Plan Formation Insertion » qui autorisa les entreprises de travail intérimaire à organiser de tels parcours, lors de la modification du décret relatif au PFI entrée en vigueur le 1er mai 2019.

Federgon ne fit pas de publicité pour ce dispositif car le Cabinet entendait préparer un arrêté pour baliser plus précisément le terrain de ce nouveau dispositif.

Changement de majorité oblige, ce dernier texte ne vit jamais le jour.

Saluons le Forem qui n’hésita pas à répondre à la première sollicitation d’une entreprise pour en définir la façon de procéder. Si celle-ci ne correspondait pas exactement à la vision initiale de Federgon, car elle se montrait nettement moins ambitieuse, elle constituait un premier champ d’expérimentation pour toutes les parties.

La nouvelle majorité ne cacha pas son ambition de revoir ce point dans le cadre d’une réforme qui s’annonçait pour le principal, très nécessaire, en raison d’erreurs d’appréciation commises sur le PFI « classique » qui en réduisaient fortement l’attractivité. Cette réforme, qui constituait un élément de l’ambitieuse réforme attendue des aides à la formation, n’a toujours pas abouti.

Le PFI intérim, quant à lui, est mis en balance. Pour les uns, le fait qu’il n’ait pas été (volontairement) promu, démontre son inutilité. Pour d’autres, il n’appartient pas au secteur du travail intérimaire d’organiser des articulations entre formation et emploi. Et certainement pas s’il s’agit de faire exécuter les obligations par des tiers.

Federgon a poursuivi, sans relâche, son travail pour expliquer toute l’utilité de cette articulation entre formation et emploi en associant l’employeur intérimaire, l’entreprises utilisatrice et le stagiaire. Federgon a également tenu à se voir reconnue pour le respect qu’elle avait eu des institutions et des demandeurs d’emploi, en ne faisant pas la promotion d’un dispositif incomplet et pour lequel des demandeurs d’emploi auraient pu être mis en difficulté avec un dispositif que certains entendaient suspendre sans délai.

Federgon croit à l’utilité de ces parcours ; un appui ferme d’entreprises, comme de demandeurs d’emploi et de fédérations soutiennent notre demande de maintenir le PFI intérim comme outil. Et Federgon a bon espoir d’être entendue et de pouvoir profiter des derniers mois de la législature pour peaufiner l’outil en bonne intelligence avec toutes les parties.


Contact

Thierry Devillez

Directeur Wallonie-Bruxelles

+32 2 203 38 03
communication@federgon.be