Pour la première fois, il y a aujourd’hui plus de malades de longue durée que de demandeurs d’emploi dans notre pays. Une grande partie d’entre eux sont en incapacité de travail pour cause de burn-out. Par ailleurs, un certain nombre de travailleurs en activité ont de plus en plus de mal à concilier travail et vie privée. Dans ce contexte, il faut des solutions structurelles. Ces solutions doivent venir des pouvoirs publics, qui fixeront les lignes d’une politique claire et forte, misant à la fois sur la prévention et la réintégration. D’autre part, les pouvoirs publics doivent pouvoir compter, pour la mise en œuvre de cette politique, sur l’expertise de partenaires professionnels.

Les membres de Federgon constatent depuis longtemps déjà sur le terrain le besoin des entreprises d’investir dans une politique active en faveur du bien-être au travail. À la fin de l’année dernière, ils ont créé une plateforme Well-being au sein de Federgon. La plateforme rassemble des entreprises et des experts qui offrent des solutions professionnelles dans le cadre du travail faisable et maniable. Ces professionnels se réunissent régulièrement pour échanger leurs expériences et réfléchir dans une perspective d’avenir. Nous ne saurions trop souligner l’importance du professionnalisme dans ce dossier.

La plateforme reconnaît aussi l’importance des données statistiques pour étayer les résultats qui sont engrangés dans le domaine du bien-être au travail. Ainsi, les chiffres publiés début mai par le professeur Elke Van Hoof (VUB) confirment l’importance, mais surtout la nécessité d’une réintégration des personnes en absence de longue durée à la suite d’un burn-out. Les décideurs politiques doivent assurément s’atteler à cette tâche, et les experts de la plateforme Well-being sont prêts à y collaborer activement.