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Federgon en a appelé à la responsabilité individuelle de chaque ministre du Gouvernement wallon pour assurer l’avenir du secteur des titres-services

|   Titres-services

Ce jeudi, le Gouvernement wallon devrait approuver en 3e lecture le projet d’arrêté qui finalise la réforme du dispositif titres-services. S’il prévoit bien une augmentation et une indexation régulière du prix du titre-service, les exigences qualitatives mises à charge des employeurs auront un coût largement supérieur à l’accroissement du prix d’un euro que prévoit le texte. C’est ce qu’affirme Federgon, la fédération des prestataires de services RH qui représente notamment le secteur des titres-services.

Federgon reconnaît la nécessité d’investir dans la qualité du dispositif des titres-services mais rappelle qu’il faut garder, pour des structures agréées, un équilibre entre les coûts et les recettes. Or, il n’y a pas eu d’analyse des coûts de la réforme. Elle n’a été basée que sur des critères émotionnels sans mesurer les effets économiques et financiers de celle-ci pour ces structures agréées.

Début novembre, Federgon et ses membres ont présenté au Kern un modèle de simulation des effets de la réforme. Dans tous les cas de figure, les conséquences en sont catastrophiques, sinon mortelles, en particulier, pour les petites et moyennes entreprises. Ce sont justement ces entreprises qui constituent le terreau local, à savoir des entreprises locales dirigées par des entrepreneurs locaux. Rappelons que le secteur est composé de grandes entreprises mais aussi des initiatives entrepreneuriales de petites et moyennes entreprises, souvent wallonnes, qui seront les premières à faire les frais de la réforme. Si ce projet est approuvé, beaucoup ne seront alors pas capables de financer le paiement des pécules de vacances en avril 2024.

Arnaud le Grelle, Directeur Wallonie-Bruxelles chez Federgon, poursuit : « Nous avons été abasourdis. Les Cabinets n’ont pas essayé de simuler les effets économiques et financiers de la réforme. C’est de l’amateurisme sur fond idéologique. Nous dire que le patron « untel » roule dans une belle voiture allemande ou que tel autre est parti en voyage au soleil, sont des propos inaudibles. Plus sérieusement, acceptons de considérer que si le prix du titre avait été indexé annuellement depuis 2014, les ménages wallons payeraient plus de 12,50€ par titre. Les entreprises ont montré qu’un prix de 11€ et une autorisation des frais complémentaires plafonnés à 20% maximum de la valeur du chèque, empêchent la casse. Federgon en a appelé à chaque membre du Gouvernement car nous voulons un pouvoir régulateur, qui empêche les excès mais ne casse pas les entreprises, garantes de la pérennité du service aux ménages wallons ».

Federgon en a appelé à la responsabilité individuelle de chaque ministre du Gouvernement wallon et met à disposition un modèle de simulation des effets de la réforme. Est disponible, via ce lien, le courrier adressé à chaque ministre, qui comprend le résumé des résultats du modèle de simulation basé sur les comptes de pas moins de 30 entreprises, petites, grandes, moyennes, marchandes ou non marchandes, rurales ou urbaines.


Contact

Thierry Devillez

Directeur Wallonie-Bruxelles

+32 2 203 38 03
communication@federgon.be

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